[Chronique] Into the Great Divide (avec Mike Mangini)

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Into the Great Divide est un projet mystérieux mais qui a su éveiller les curiosités avec deux éléments : la présence de Mike Mangini qui a été annoncée avant même de dévoiler l’identité des autres musiciens (au final ils ne seront que deux : Zack Zalon et Mike Mangini) mais surtout grâce à plusieurs extraits qui ont soulevé un enthousiasme certain, dont le mien. Et pourtant ce n’était pas gagné car je ne suis pas hyper fan des projets instrumentaux. Alors certes je connais bien les albums solos de nos membres de Dream Theater préférés, j’adore Liquid Tension Experiment et le Rudess Morgenstein Project, mais à part ça… je ne suis pas la scène instrumentale actuelle. Mais voilà, trois extraits ont suffit pour me pousser tout faire pour chroniquer cet album.

Pour ceux qui ont aimé les trois extraits dévoilés, aucune surprise : le reste de l’album est du même acabit : des morceaux instrumentaux prog metal avec des influences 70s, 80s et 90s présentes grâce à différents synthétiseurs de différentes époques. On y trouve du Yes, du Rush, du Dream Theater (on jurait que Petrucci joue et certaines parties semblent sorties directement d’Images and Words), du Liquid Tension Experiment, du Rudess Morgenstein Project mais aussi du Steve Vai, The Beatles, du Iron Maiden, du Led Zeppelin bref que des grosses influences. Pour vous faire une autre idée, cela me fait parfois penser aux bandes originales de jeux vidéos de la fin des années 90s assez typées metal (Virtua Tennis par exemple) avec des sonorités plus old school.

Ce qui est agréable c’est qu’on n’est pas en présence de morceaux créés pour la technique avec pour seul but d’enchaîner les riffs sans vraiment de liens (suivez mon regard direction Berklee). Les mélodies après quelques écoutes rentrent facilement en tête et peuvent être chantés. Chaque morceau a son univers bien précis et il n’y a jamais d’ennui ou de sentiment de redite.

Autre chose d’agréable : le mix ! Enfin une batterie de Mangini qui sonne bien. Et pourtant c’est le même batteur et le même ingé son qu’un certain grand groupe de prog mais le résultat est bien différent de The Astonishing ou Dream Theater (l’album). En résumé, cet album montre à notre groupe préféré ce qu’ils devraient faire lorsqu’ils nous pondent un instru.

Passons au concept et disons le clairement : le côté « livre » n’est absolument pas intéressant. Le postulat de départ consistait à apporter un côté narratif à un album instrumental. Les intros narratives n’apportent rien. D’ailleurs pour faire cette chronique, je me suis fait une playlist sans les intros qui sont plus des réflexions sur la vie et n’apportent rien du tout. Tant pis, cela représente quelques pourcents de l’album et n’entachent en rien l’ouvrage.

Cet illustre inconnu Zack Zalon qui était plus dans le business que dans la musique, nous offre donc une belle leçon d’album instrumental et gagne réellement à être connu. Car oui, à part la batterie enregistrée par notre cher Mike Mangini, le reste est entièrement composé et joué par Zack.

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Voilà donc un album qui passe comme une lettre à la poste avec en prime un grand sourire aux lèvres. Donc vous l’avez compris, cette chronique ne vous pousse pas à acheter l’album, elle vous ordonne d’aller ici : https://intothegreatdivide.myshopify.com/ au plus vite !

S’il fallait mettre une note : 9.5/10 (0.5 en moins pour la narration inutile et les influences très présentes même si elles ne gênent pas du tout).

Chronique : The Keyboard Wizard

Un grand merci à Amy !

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