Attention, on ne discutera pas du concept, les personnages et les lieux de l’action qui sont largement dévoilés sur le site du groupe, mais les éléments qui ont pu transparaître dans les interviews ou les messages de membres qui ont eu accès au disque complet (et non le CD promo).

Les invités : 

• Orchestrations : David Campbell qui a déjà collaboré avec des dizaines de personnes aussi variées que Pink, Beck, U2, Ghost, Bon Jovi, Rush, Muse (c’est d’ailleurs en voyant Survival, la chanson de Muse pour les JO de Londres, que John Petrucci a eu l’idée de faire appel à lui), Celine Dion, Beyonce, Linkin Park… le CV est impressionnant et il inclut aussi les comédies musicales Annie, Spiderman (la comédie musicale de U2) ou Dreamgirls, mais également des musiques de film comme Brokeback Mountain ou F|oxcatcher
• Cornemuse : Eric Rigler qui joue sur les BO de Titanic, Braveheart, le Prince d’Egypte et qui a joué aux funérailles de Ronald Reagan
• Un orchestre, des chœurs, une chorale gospel, une chorale de jeunes garçons, une section de violoncelles et même une soprano.

Eléments musicaux : 

1. Il y aura différents styles comme du tango, du jazz, du swing et du gospel
2. Les pistes avec les icônes NOMACS sont une sortie de boucle rythmique composée par Jordan avec son synthétiseur, le tout pour illustrer l’opposition entre la musique électronique du royaume et la vraie musique défendue par Ravenskill
3. Le concept se rapproche de The Wall et Tommy : les morceaux sont bien distincts et ne s’enchaînent pas (au contraire de Scenes from a Memory)
4. Le chant prend une place très importante et James assure l’intégralité des voix des 8 personnages
5. Le piano et les orchestrations ont une place plus importante que d’habitude. Cela vient du fait que l’album a été composé par John et Jordan, dans une pièce et non en studio, l’un avec sa guitare et l’autre sur son piano.
6. On pourrait rapprocher The Astonishing de Falling Into Infinity, Scenes from a Memory, Six Degrees of Inner Turbulence et Octavarium

Avis après les pré écoutes

• C’est epic, rock, lyrique (ouais, c’est un opéra rock), ça rappelle à la fois Queen et Fatal Tragedy. C’est du DT mais en même temps pas : c’est une bande originale avec de la guitare, du piano plein d’espoir et des cordes tristes. Y a de tout : des cordes, des cuivres, de la harpe, du tango, un côté très pro 70s avec du metal et du classique et le tout se mélange très bien.
• Dystopian Overture est très sympa : beaucoup de thèmes y sont joués mais le tout s’enchaîne très bien.
• James a fait beaucoup d’efforts pour qu’on distingue les différents persos sans pour autant que ça soit niais. Il dit également qu’il le classerait dans le top des albums de DT en précisant bien qu’il ne l’a écouté qu’une fois.
• La cornemuse est bien distincte, elle joue une mélodie et ne fait pas de solo
• La partie tango est à la fin de Lord Nafaryus, une sorte de tango metal.
• Mix satisfaisant, on peut entendre clairement tous les instruments.
• The Gift of Music est dans la partie basse de l’album si ce n’est, le morceau le moins bon.
• Pas de morceau plus heavy que les autres, les moments heavy sont dispersés un peu partout. Les soli de Petrucci sonnent un peu comme ceux de Kee Marcello (guitariste d’Europe). Toutes les chansons s’imbriquent bien et forment un ensemble fluide.
• Niveau solo, Jordan en a un notable sur l’album mais faut dire que Jordan apparaît comme l’élément important de l’album. Ce dernier pourrait être sa meilleure contribution au sein de DT. John en a un, vers la fin de la partie 1, avec une belle partie de John Myung un peu à la FII.
• Présence de moments complètement barrés mais dans le bon sens. Un morceau démarre en fanfare et se termine en fanfare rock.
• Beaucoup de moments acoustiques de la part de John et beaucoup plus de guitare non saturée.